L’épargne des ménages français est principalement versée sur deux grands types de supports :
les dépôts bancaires qui représentent 34 % du patrimoine financier des ménages fin septembre 2022 (dépôts à vue, dépôts à terme et dépôts remboursables) et dont l’encours a augmenté de 85 milliards d’euros depuis décembre 2021 pour s’établir à 1 913 milliards d’euros fin 2022 ;
l’assurance-vie, dont l’encours représente 33% du patrimoine financier des Français (1885 milliards d’euros fin 2022).
En France, depuis plus de trois décennies, l’assurance-vie occupe en effet la tête du podium des placements : elle répond de manière optimale aux besoins des épargnants grâce à la combinaison de solutions de gestion long terme de l’épargne. De manière cyclique comme récemment en 2020 ou en 2022, les fonds captés par cette enveloppe fiscale subissent une décollecte relative qui suffit à de nombreux observateurs pour proclamer la mort irrémédiable de l’assurance-vie. La baisse du rendement offert par les fonds en euros fournirait la clé de lecture de ce désamour ; les fonds euros composent entre 60% et 80% de l’enveloppe en fonction des assureurs (eux-mêmes investis sur des emprunts d’Etat et des obligations d’entreprise. En 2009, ces fonds euros dégagent un rendement moyen de 3.5%. Dix ans plus tard, il chute à 1,3% et en 2020, les taux français sont pour la première fois négatifs en moyenne annuelle. Le contexte économique dégradé et la concurrence des autres placements financiers ne sont certainement pas de nature à relancer l’attrait du public pour ce type de placement.
Les logiques d’épargne des Français sont en mutation, et ce constat ne se limite pas à l’assurance-vie. La bascule générationnelle, le renouvellement des exigences des clients en recherche d’éthique tangible, et les ruptures technologiques, bousculent les institutionnels français de l’épargne. Or, l’assurance-vie demeure la solution incontournable pour une épargne de long terme si tant est qu’elle soit pilotée par le bon conseiller.
Depuis les années 2000, les nouvelles technologies de l’information et de la communication ont généré des innovations qui ont transformé l’industrie financière la gestion de l’argent ainsi que les modalités de distribution des services attenants. Ces technologies ont aussi libéré des espaces propices au déploiement de l’intelligence artificielle.
Nées du mariage de la finance et des technologies numériques, les Fintechs ne sont pas freinées par des systèmes et des modèles organisationnels existants. La technologie est à l’origine de leur création : elle n’est pas une exigence extérieure qui infuse occasionnellement, par couches successives, des process et des métiers classiques. La Fintech permet donc de décentraliser les services financiers, c’est-à-dire de réduire la place de l’intermédiation dans la production et la commercialisation de solutions de placement. Aussi, les Fintechs sont porteuses de nouveaux équilibres au sein de l’industrie de l’argent : plutôt qu’un seul acteur omnipotent, elles proposent des complémentarités et, lorsqu’elles restent indépendantes, se positionnent en garantes des intérêts du client. L’émergence de ces acteurs entraîne aussi la neutralisation des rétrocessions, conflits d’intérêts et autres frais cachés (entrée, sortie, versements). La valeur ajoutée des Fintech est fondée sur la promesse de transparence et de reprise en main par le client de ses solutions d’épargne, grâce à des outils pédagogiques, intuitifs et didactiques.
Enfin, le positionnement de ces nouveaux acteurs dans la chaîne de valeur contribue à renforcer leur légitimité dans le contexte de la transition écologique et énergétique. Une Fintech comme ActiveSeed délivre concrètement des solutions d’investissement thématiques qui permettent à l’épargnant d’orienter ses économies vers les segments durables et innovants de l’économie : infrastructures, énergies, eau, recherche et développement dans le domaine biomédical, supports labellisés Investissement Socialement Responsable (ISR) ou Greenfin.
Dès lors, confiée à un acteur indépendant, seul propriétaire de sa stratégie de conseil, attentif à des enjeux de long terme, et alliant le meilleur de l’humain et de la Tech, l’assurance-vie 3.0 est plus que jamais une solution intéressante pour celles et ceux qui recherchent une solution financière de long terme chargée de sens.