Les charges locatives, également appelées charges récupérables, sont des frais que le propriétaire avance pour le fonctionnement et l’entretien du logement ou de l’immeuble collectif, mais qui sont ensuite remboursés par le locataire. Ces charges, définies par décret, varient en fonction de la nature de la location (meublée ou vide) et des services inclus.
Le calcul des charges locatives repose sur :
Le propriétaire doit fournir un décompte des charges détaillé, listant les dépenses engagées et la quote-part du locataire.
L’augmentation des charges locatives est possible, mais elle doit respecter certains critères :
Les charges locatives comprennent :
Eau froide, chauffage collectif, éclairage des parties communes, etc.
Comme celle liée à l’enlèvement des ordures ménagères.
Oui, mais uniquement dans deux cas :
Le calcul au prorata s’applique lorsque le locataire occupe le logement pour une partie seulement de l’année. La répartition se fait en fonction des mois d’occupation, en tenant compte des dépenses engagées durant cette période.
Pour les propriétaires, seules les charges non récupérables sur le locataire (par exemple, grosses réparations ou entretien structurel) sont déductibles. Pour les locataires, les charges locatives ne sont pas directement déductibles.
Oui, les propriétaires doivent les inclure dans leur déclaration pour distinguer les charges récupérables de celles qu’ils supportent. Les locataires ne déclarent pas les charges séparément du loyer.
Une location charges comprises signifie que le locataire paie un montant global incluant :
Une régularisation annuelle ajustera ce montant en fonction des dépenses réelles.
Le propriétaire dispose d’un an après l’envoi du décompte des charges pour procéder à la régularisation. Le locataire peut exiger un paiement échelonné si le montant est important.
Les propriétaires déclarent les charges locatives dans la case dédiée du formulaire 2044 (revenus fonciers) pour séparer les charges récupérables et les dépenses supportées.