Le placement en maison de retraite est une décision importante qui implique à la fois des aspects juridiques, éthiques et médicaux. En principe, une personne capable de décider ne peut être placée contre son gré. Cependant, des exceptions existent pour les situations de perte d’autonomie sévère ou d’altération des facultés mentales.
En France, toute personne majeure dispose du droit de choisir son lieu de résidence. Ainsi, une admission en EHPAD ou résidence senior nécessite son consentement libre et éclairé.
Si la personne refuse d’entrer en établissement, mais que son maintien à domicile est devenu impossible, certaines démarches peuvent être engagées :
Un médecin peut attester de la perte d’autonomie et recommander un placement en structure adaptée.
Si la personne refuse la maison de retraite, d’autres solutions existent :
Le coût d’un EHPAD est souvent élevé (entre 2 000 et 4 000 € par mois). Si la personne n’a pas les ressources nécessaires, les frais peuvent être pris en charge par :
Non, sauf s’il est déclaré inapte à prendre des décisions et placé sous protection juridique.
Le majeur protégé peut décider seul, sauf s’il est sous tutelle. Dans ce cas, la décision revient au tuteur et au juge.
Aide à domicile, résidence autonomie, accueil familial ou hébergement temporaire.
Le placement en maison de retraite sans consentement est une démarche encadrée par la loi et ne peut être imposé qu’en cas de perte d’autonomie avérée. Il est essentiel d’anticiper ces situations en discutant avec la personne concernée et en explorant toutes les solutions alternatives adaptées à son niveau de dépendance.