Le régime micro-foncier est un dispositif fiscal permettant aux propriétaires bailleurs de bénéficier d'un abattement forfaitaire sur leurs revenus locatifs. En 2025, certaines évolutions sont à prévoir. Voici les conditions et plafonds à respecter.
Le régime micro-foncier s'applique automatiquement aux propriétaires percevant des revenus fonciers bruts annuels inférieurs à 15 000 €. Ce plafond reste inchangé en 2025.
Si les revenus dépassent ce seuil, le contribuable bascule automatiquement vers le régime réel, où les charges peuvent être déduites au réel.
Actuellement fixé à 30 %, l'abattement forfaitaire pourrait être relevé à 50 % en 2025 pour encourager l'investissement locatif en location nue. Ce taux s’applique directement sur les revenus fonciers bruts, sans possibilité de déduction des charges réelles.
Pour bénéficier du régime micro-foncier, le propriétaire doit remplir certaines conditions :
Oui, un propriétaire éligible au micro-foncier peut choisir volontairement le régime réel. Cette option est intéressante si ses charges réelles (travaux, intérêts d’emprunt, charges de copropriété) dépassent l’abattement forfaitaire du micro-foncier.
Attention : l’option pour le régime réel est irrévocable pendant 3 ans.
Le plafond s’applique aux revenus bruts, c’est-à-dire les loyers encaissés avant toute déduction de charges.
Il suffit de reporter le montant total des loyers perçus sur la déclaration de revenus (formulaire 2042), case 4BE. L’abattement est appliqué automatiquement.
Non, un bailleur ayant des locations meublées sera soumis au régime micro-BIC pour ces biens et ne pourra pas bénéficier du micro-foncier pour ses locations nues.
Le régime micro-foncier reste une option simple pour les bailleurs percevant moins de 15 000 € de loyers par an. L’augmentation possible de l’abattement à 50 % en 2025 pourrait rendre ce dispositif encore plus attractif pour les propriétaires.