L’occupation illégale d’un logement par un squatteur est une situation stressante et délicate pour un propriétaire. En 2025, les procédures pour récupérer votre bien évoluent afin d’accélérer les démarches tout en respectant les droits de chacun. Cet article vous explique les étapes précises pour expulser un squatteur de manière légale et efficace.
Un squatteur est une personne qui s'introduit et occupe un logement sans autorisation, en forçant une porte, une fenêtre ou en utilisant des moyens frauduleux. Il peut s'agir d’une résidence principale, secondaire ou d’un bien vacant.
Contrairement à un locataire qui ne paie pas son loyer, un squatteur n’a jamais eu de contrat de location avec le propriétaire.
Depuis la loi anti-squat renforcée en 2024-2025, les démarches pour récupérer un bien occupé illégalement sont devenues plus rapides. Voici les principales évolutions :
Ces mesures visent à protéger les propriétaires et simplifier la récupération de leur bien. Notez que si vous avez des squatteurs pendant la trêve hivernale, vous pouvez tout de même intervenir. En effet, comme le rappelle JeChange, l'occupation du logement par des squatteurs fait partie des exceptions aux règles de protections mises en place.
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Dès que vous constatez l’occupation illégale, déposez une plainte pour violation de domicile auprès de la police ou de la gendarmerie. Munissez-vous des documents suivants :
En 2025, la procédure dite administrative permet d’obtenir une intervention rapide grâce à une demande auprès du préfet. Voici les étapes :
⚠️ Attention : Cette procédure accélérée concerne les logements à usage d’habitation. Si le bien est une résidence secondaire ou inoccupée, la procédure peut être plus longue.
Si l’intervention administrative échoue ou si le préfet refuse votre demande, vous devrez engager une procédure judiciaire :
Après obtention de la décision judiciaire, si les squatteurs refusent de partir, vous pouvez demander l’intervention des forces de l’ordre. En 2025, le délai d’intervention est raccourci grâce aux nouvelles mesures anti-squat.
Oui, sous certaines conditions :
Si vous constatez le squat dans les 48 heures après l’occupation, la police peut intervenir immédiatement.
Les démarches sont plus rapides pour les résidences principales.
Dans tous les cas, n’intervenez pas vous-même pour expulser les squatteurs, car cela pourrait vous exposer à des poursuites pour violation de domicile.
Pour protéger votre bien contre le squat, adoptez quelques bonnes pratiques :
Avec la procédure administrative accélérée, l’expulsion peut intervenir en 48 heures après validation du préfet, dans les cas éligibles.
En 2025, un squatteur risque jusqu’à 3 ans de prison et 7 500 € d’amende, en plus de l’obligation de quitter les lieux.
Non, expulser un squatteur par vos propres moyens est illégal. Seules les forces de l’ordre peuvent intervenir pour une expulsion.
Oui, pour un logement vacant ou une résidence secondaire, la procédure peut nécessiter une décision judiciaire, ce qui prend plus de temps.
Un constat d’huissier, des preuves d’effraction (photos, témoignages) et votre titre de propriété sont nécessaires pour prouver l’occupation illégale.